domingo, 16 de junio de 2013

Maldita miscelánea



Ô Mai! Quel délirant culs-nus!
Au-dessus des étangs, au dessus des vallées
Un air mélancolique, un sourd, lente et doux air
Je suis comme le roi d’un pays pluvieux,
Je me suis enfui. O sorcières ô misères, ô haine, c’est a vous que mon trésor est confié !
Ah ! Remonter à la vie ! Jeter les yeux sur nos difformités.
Vieux faubourgs, tout pour moi devient allégorie
Comme un vol criard d’oiseaux en émoi
Nuit mélancolique et lourde d’été,
Ta tête et ton dos élastique
Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues,
Les parfums ne font pas frissonner sa narine
Le vent baise ses seins et déploie en corolle
Moi, je buvais, crispé, comme un extravagant,
J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans
Fantômes vermeils, défilent sans trêves pareils à des grands soleils
J’ai vu passer dans mon rêve
Les canaux, la ville entière, d’hyacinthe et d’0r,
Roule, roule ton flot indolent, morne Seine
Autant que ton aspect m’inspire des pensées !
Despotique, et dressant au-devant du zénith
Comme la voix d’un mort qui chanterait du fond de sa fosse,
Ton souvenir plus clair, plus rose, plus charmant,
À mes yeux agrandis voltige incessamment
Dans mon œil ouvert  délicieusement vers le plafond tombe tout à coup une goutte de saumure
Les chers corbeaux délicieux. Dispersez-vous, ralliez-vous ! Où dorment des morts d’avant-hier
Comme l’eau courante et le vent

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